
|
Je pense moi qu'il est plus largement question de la loi : le droit d'auteur => les téléchargements mais aussi le terrorisme, le "grand banditisme" et pourquoi pas le "petit banditisme" temps qu'on y est etc... enfin toute infraction concernant la loi qui, comme chacun a pu le constater, peut, du jour au lendemain, se muer en tout et son contraire grâce aux décrets et autres amendements de nature plus ou moins perverse et versatile . D'ailleurs, ton lien vers le site de juriscom.net ouvre son texte par une référence aux attentats du 11 septembre et non aux téléchargements etc... Mais je ne suis pas très au courant, c'est juste des opinions persos dûes à ma nature parano et à mon état de "para-légale" qui me font voir les choses de cette façon ! J'aimerais pas me retrouver dans un "camp" avec une étoile de canabis verte sur le parment de mon t-shirt ! -- " ... mais il n'y a aucun amour dans la pensée ..." |
 Viconaute Modérateur |
salut les petits dealers de musique p2p
Non je plaisante, qui ici a osé enfreindre les droits de la propriété intellectuelle en téléchargeant de la musique via des logiciels genre e_mule et consorts ? personne ! c'est bien ce qu'il me semblait.
Les droits de la propriété intellectuelle ! des clous ! oui ! plutôt les bénéfices des éditeurs, vendeurs et autres intermédiaires entre le créateur et son public.
Je suis contre les droits d'auteurs, mais je n'ai pas tous résolus (euphémisme) le système de rétributions des créateurs.
pour moi, un chanteur se produit sur scène, il fait payer un droit d'entrée : ok, il est rémunéré pour sa prestation y compris les longues heures de créations, répétitions etc. mais qu'il continue à toucher des royalties par CD interposés, le cul au chaud chez lui, non.
Je tente toujours une comparaison osée, celle du plombier qui fait payer un droit à chaque fois que le client fait couler de l'eau dans les canalisations qu'il a installées.
Je suis pour le salaire de la sueur. N'importe quel travailleur fait fonctionner ses méninges pour travailler, il reçoit un paiement une seule fois, jusqu'a ce qu'il exécute une autre tâche.
Pourquoi dans le domaine artistique ou culturel en serait t'il différemment ?
Bon ceci dit, je ne vais pas changer le système tout seul. Donc je n'écoute la musique qu'à la radio ou la télé, je paye en minutes fastidieuses de publicité que je n'écoute d'ailleurs pas, j'en profite pour tagguer sur VIC.
Tigènophone à manivelle @+ -- Ce n'est pas parce qu'on a quelque chose à dire, qu'il faut forcément l'ouvrir |
 Viconaute ninja |
Ouep,
D'un autre côté, comment rémunérer les écrivains, les poètes, les dramaturges? Ils ne sont pas forcément comédiens, donc c'est exclu de les obliger à interpréter leur oeuvre...
De même, si on supprime la propriété intellectuelle, tout le monde copie tout le monde et c'est la mort de l'originalité, on se retrouve avec un art asceptisé, standardisé; on n'a plus d'artistes mais des artisans.
Le plombier est un artisan: il va reproduire le même siphon chez tous ses clients et tout le monde s'en fout, tant que ça ne fuit pas. Par contre, le sculpteur ou le peintre (je prend ces exemples par opposition aux oeuvres à large diffusion), on attend d'eux quelque chose d'unique, d'expressif, d'artistique, quoi! Ce n'est pas le même travail, ça ne demande pas le même engagement personnel, ni le même travail de recherche long et parfois douloureux. Faut bien bouffer pendant ce temps là, non? D'où l'intérêt de la propriété intellectuelle et des droits de reproduction.
Durant les siècles précédents, les artistes de valeur touchaient des pensions sur la cassette de leurs mécènes, ce qui signifiait qu'ils étaient à la merci des humeurs de ces "promoteurs" de l'art. Aujourd'hui au moins, ils peuvent vivre de leurs oeuvres en tant que telles, même s'ils doivent toujours composer avec les producteurs et autres éditeurs, agents, distributeurs et piques-assiette de tous poils.
Cela nous semble écoeurant aujourd'hui parce qu'on nous sature les yeux et les oreilles des strass et des paillettes, des richesses et des excès des stars. Le matraquage publicitaire, le mauvais goût, la vulgarité, l'indécence des sommes affichées, dépensées, dilapidées même, toute l'exubérence d'une société qui pousse l'envie jusqu'au dégoût ne devrait pas nous faire oublier qu'il y a 20 ans, on ne se posait pas autant de questions quand on aller acheter son vinyl, on était, disons... content, oui, c'est ça le mot, juste content... Et on prenait plaisir à l'écouter parce qu'on avait économisé pour se l'offrir et que ça avait une valeur sentimentale.
Aujourd'hui, les supports sont jetables, les oeuvres sont dénaturables et même les artistes ne sont plus indispensables. Alors, à quoi bon? Trions le grain de l'ivraie, refusons les mensonges des faussaires de l'art et alors on pourra décider de sa vraie valeur. -- Linux, il y a moins bien mais c'est plus cher. |